mardi 5 janvier 2016

Un Noël à l'hôpital.

Ça devait être son premier Noël, chez sa mamie, entouré de sa famille et de plein de jouets...
Mais ça n'a pas vraiment été le Noël rêvé.

Tout a commencé par un simple rhume,puis de la fièvre, oui beaucoup de fièvre. Un beau 39 et quelques sur le thermomètre qui ne voulait pas baisser malgré le doliprane donné toutes les 6h.
Nous sommes allés chez le médecin le JEUDI, diagnostique : rhinopharyngite, doliprane à donner toutes les 6h et gouttes dans le nez.
Le SAMEDI, la fièvre est toujours là. Je rappelle le médecin qui me dit de donner du doliprane, oui merci je sais! je lui en donne déjà toutes les 6h... je ne peux pas lui donner la bouteille en une fois!!
Finalement le soir même on se rend aux urgences. On voit 2 internes, 3 infirmières, et 1 médecin. Je leur explique à tous son état (pas en même temps ça serait trop facile, les uns après les autres, comme un disque rayé...) je leur dit aussi qu'il refuse de manger, tète peu et boit peu aussi.
Aux urgences ils veulent le garder en observation. Ça me fend le cœur de me dire que mon bébé va rester à l'hôpital pour la nuit.
Ils nous transfert ensuite en service pédiatrie. On voit deux auxiliaires de puériculture et un pédiatre (je relance le disque et répète à nouveau l'histoire...) on voit ensemble le lavage de nez (le truc que je déteste faire à mon fils, j'ai l'impression d'être une tortionnaire :/  )
Diagnostique : rhinopharyngite aigüe. Il lui donne des antibiotiques + advil et doliprane à donner en alternance toutes les 3h. Ils ne nous gardent pas, on rentre à la maison. 
Le DIMANCHE mon petit bébé se met à avoir la diarrhée... il ne manquait plus que ça.... il cumule le pauvre. Puis le soir se met à vomir, le peu qu'il voulait téter se retrouvait sur moi, son pyjama et les draps.... on appelle le 15 qui nous dit que ce n'est rien, juste un effet secondaire des antibio... Ok.
Le LUNDI on finit par essayer de prendre rendez-vous avec notre pédiatre qui n'était malheureusement pas là... on se dirige alors vers une autre pédiatre.
Je ne me sens pas bien, mon estomac est en vrac, j'ai dormi 2h avec mon bébé qui vomissait, toussait, avait du mal à respirer avec son petit nez bouché... bref une horreur.
On se rend chez la pédiatre à midi. Je me sens de plus en plus mal. J'ai envie de vomir. Pour la petite histoire j'ai une peur bleue de vomir et si tu veux te la péter, la peur de vomir s'appelle "l'émétophobie". Oui je sais, bizarre comme peur.
On arrive donc chez la pédiatre, il y a du monde. Je regarde mon petit BabyBoy, malade, fatigué, blanc... je me sens de plus en plus mal, je cherche les toilettes, les trouve à temps, vous devinez la suite.... le peu que j'avais mangé le matin est partit dans les toilettes. Mon pire cauchemar se réalise, j'ai une gastro... je comprends que mon bébé en plus de sa rhinopharyngite a une gastro. Je suis sûre qu'il l'a attrapé aux urgences.
Notre tour arrive, j'ai une tête à faire peur. La pédiatre a du me prendre pour une droguée vu la tronche que j'avais.
Elle ausculte BabyBoy, le verdict tombe, entre deux aller/retour aux toilettes, je comprends que mon petit bébé est dans un sale état. En plus de la fièvre, il est déshydraté, il a bien une rhinopharyngite avec angine, une gastro et pour couronner le tout, il a une bronchiolite. On doit l'hospitaliser.
Ma gorge se sert, je me mets à pleurer. Tout part en cacahuète!!! je suis malade à en crever, mon bébé va aller à l'hôpital, il a une bronchiolite et je ne pourrais pas être avec lui car je suis malade. SuperChéri me dépose à la maison et s'en va avec mon bébé à l'hôpital. Moi je pleure en rentrant chez nous.
Il est 13h30, je dégaine une bassine et plonge la tête dedans tous les quarts d'heure. Je me sens si mal. 
18h, mon portable sonne, j'ai du mal à décrocher. Chéri me demande comment je vais, je lui dis que je vais crever. Je ne peux rien avaler, les médocs ne font rien, j'ai un mal de tête à m'en faire exploser la boîte crânienne. Je ne peux même plus me lever du lit. Il appel au secours un de ses collègues qui vient me chercher, (je ne veux pas qu'il laisse notre fils tout seul, c'est ça ou je reste mourir dans mon lit toute seule) il m'aide à descendre les deux étages et me dépose aux urgences. Trop de bruit, trop de lumière, je tombe dans les pommes. Je me réveille dans un brancard, ne comprends pas bien où je suis. Il est 20h30.
On me donne un masque, on me perfuse, et me parle de méningite, de ponction lombaire... et là je pense à mon fils, hôspitalisé sans la présence de sa maman pour le rassurer. Oui il est avec son père mais moi je ne suis pas là. Je suis dans un brancard aux urgences à vomir et à écouter le médecin me dire comment se passe une ponction lombaire. Demain c'est le 24 décembre, je sais qu'on va passer le réveillon à l'hôpital. SuperChéri m'envoie des photos de mon bébé, il est perfusé et a repris des couleurs, il dort paisiblement.
On me fait la ponction, il est minuit. Je m'endors. Il est 3h, on me réveille, je n'ai pas de méningite, on me garde en observation car je suis très déshydratée. 
On est le 24 décembre, je peux sortir à midi. Je peux enfin aller voir mon fils!!
J'ai pu le tenir contre moi, l'allaiter, le sentir. Il m'a serrer fort, comme pour me dire que je ne devais plus partir. Mon bébé qui a passé la première nuit de sa vie sans moi, sans téter non plus. Chéri me dit que ça s'est bien passé, il a pleuré pendant la nuit mais une auxiliaire est venue, et a réussi à le calmer. Il n'a pas voulu du lait qu'ils lui ont proposé.
Je me sens si coupable d'avoir laissé mon fils.
"Maman est là, je ne pars pas, je reste avec toi maintenant" il me regarde, tète de bon cœur, attrape mon pull avec sa petite main et s'endort.
Le séjour s'est bien passé. Malgré ce qu'on pourrait croire, ça m'a beaucoup reposé d'être à l'hôpital avec mon fils.
Je dormais bien, pas de ménage ou autre à faire. Pourtant on était réveillé pendant la nuit pour que BabyBoy fasse des aérosols. Il en faisait 2 à 8h, puis 1 à 12h, 1 à 16h puis 2 à 20h, 1 à 23h et 1 à 4h du matin.
Le 25 décembre nous avons eu la visite du Père Noël, si si!!!  avec la Mère Noël et son grand lutin :) Ils ont offert un joli cadeau à BabyBoy et aux parents des petits chocolats.

 Le super jouet offert par le Père Noël!

Voila la preuve que nous avons vu le père Noël, bon je pense que le lutin a été élevè aux hormones de croissance :)

Le service pédiatrie a été aux petits soins. Des médecins, auxiliaires puéricultrices, infirmières, en passant par les femmes de ménage. Tout le monde était gentil, attentionné. 
Merci à eux pour leur gentillesse! Mon fils a été super bien entouré, câliné, rassuré et soigné. 
Une grosse pensée pour tous les SuperParents qui ont passé leur Noël à l'hôpital.
Notre Noël a été plus simple, mais nous étions ensemble tous les trois, finalement c'est ça le plus important.

Et vous comment s'est passé votre Noël? vous avez été gâtés? 
Le prochain article sera sur les cadeaux de Noël, car nous avons fêter notre Noël mais à nouvel an, on a appelé cette fête, notre Noëlan :) 

1 commentaire:

  1. Cela a dû être très difficile, d'autant que tu étais malade aussi, et donc absente
    Quoi de pire pour un coeur de maman de ne pas être auprès de son bébé hospitalisé.... ?
    Cela me rappelle nos séjours, mon ainé avait été hospitalisé pour une bronchiolite à l'âge de 2 mois et demi. Heureusement, j'avais pu rester avec lui, même si je ne pouvais pas l'allaiter au début (il était nourri par sonde) et que donc je tirais mon lait.
    Ma dernière fille a été hospitalisée deux fois 4 jours cet été, j'en ai fait un article sur mon blog. Ce qui nous a aidés : le PORTAGe. le MATERNAGE. Rester avec elle tout le temps, faire du cododo, une équipe super, beaucoup de souplesse , et la porter, beaucoup, beaucoup, surtout pour les aérosols (du coup elle s'endormait avec son masque sur le nez, contre moi <3 )
    Tu es une super maman, tu as été là pour Babyboy, ne t'en veux pas, tu as été malade, certains parents ne vont pas voir leur enfant de la journée (ou ne veulent pas rester la nuit) et toi c'est tout le contraire, tu es attentionnée, tu es parfaite pour ton bébé, crois-le !) Gros bisous

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